Travailler au PDH, c'est
rencontrer quotidiennement des personnes qui souffrent, plus
ou moins en silence, il en va ainsi des personnes séropositives
ou sidéennes et de toutes les personnes démunies
n'ayant pas accès aux soins et à l'éducation.
Sous l'initiative d'Antoine (le président de la PDH)
chacun s'applique à sa manière d'accompagner
ces personnes, avec des moyens souvent limités. Ce
soutien matériel, parfois insuffisant, nous laisse
souvent dans la frustration, la culpabilité, et c'est
alors la chaleur humaine et une attention soutenue à
chacun qui doivent l'emporter et accompagner chaque rencontre.
L'intensité de tous ces moments nous marque aussi de
manière indélébile, car ils sont de véritables
échanges (même si nous ne parlons pas la langue
locale ). L'ambiance amicale et conviviale de la PDH est également
source de volonté et de bonne humeur, rendant ainsi
le travail plus facile.
Maud Parriaut and Amélie
Tabary
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